Unité de mesure surtout utilisée pour l’énergie électrique. 10 ampoules de 100 Watts allumées pendant une heure consomment 1 kWh, soit 1000 Watts durant une heure. Notez que ces kWh peuvent s’exprimer en énergie primaire (kWhep) ou en énergie finale (kWhef), par exemple, pour l’électricité en France, 1 kWhef = 2,58 kWhep. En langage thermique et pour appréhender la performance du bâtiment, les kilowattheures consommés (ou estimés) sont divisés par une surface (SHON, SHAB ou SHON RT), on parle ainsi le plus souvent de kWh/m².
Exprimée en kWh, cette notion correspond à l’énergie brute disponible dans la nature avant toute transformation, stockage et surtout pertes. Ces énergies ont pour source le soleil, l’eau, le vent, mais aussi pétrole, gaz, charbon, bois...
Exprimée en kWh, cette notion correspond à l’énergie utilisée par le consommateur. Elle a donc subi transformations, transports et donc déperditions depuis le stade primaire. Ces déperditions varient en fonction des énergies. En France, pour l’électricité, 1 kWh en énergie finale équivaut à 2.58 kWh en énergie primaire. Par convention, il est de 1 pour les autres énergies. Ces coefficients varient selon les pays.
Exprimée en kWh, cette notion exprime les besoins bruts du bâtiment, en tenant compte :
L’énergie utile permet notamment d’exprimer un besoin de chauffage pour une température intérieure définie (20 °C par exemple).
Désigne toute l’énergie exigée pour l’ensemble des processus de fabrication, de transport et de transformation, depuis la dégradation de la matière brute jusqu’au produit en fin de vie.
Exprimée en m², elle correspond à la surface hors œuvre nette. Il s’agit du cumul des surfaces de planchers de chaque niveau, déduction faite des surfaces de combles, sous-sol et surfaces non aménageables (inférieures à 1,80 m) et surfaces non closes (balcon, stationnement, loggia...). La SHON n’est plus utilisée sous la RT2012.
Depuis le 28 octobre 2011, les calculs thermiques doivent être rapportés à des surfaces exprimées en SHON RT. Contrairement au calcul d’une SHON « classique », la surface égale à 5 % de la SHON affectée à l’habitation (déduction forfaitaire relative à l’isolation des locaux) et la surface forfaitaire de 5 m² par logement respectant les règles relatives à l’accessibilité intérieure des logements aux personnes handicapées ne sont pas déduites.
Depuis le 1er mars 2012, elle remplace la SHON et la SHOB, qui ne sont plus utilisées. La surface de plancher est égale aux surfaces closes et couvertes de chaque niveau sous une hauteur sous plafond supérieure à 1 mètre 80, calculées au nu intérieur des murs (épaisseur des murs non pris en comptes), en déduisant les surfaces suivantes :
Sont inclues : cloisons intérieures et caves dans le cas de maisons individuelles.
Exprimée en m², elle correspond à la surface habitable d’un logement. Elle se calcule à partir de la SDP de laquelle on déduit les surfaces occupées par des marches, cages d’escaliers, gaines, embrasures de portes et fenêtres. Il n’est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés prévus à l’article R. 111-10, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 mètre.
La SHOB est égale à la somme des surfaces de planchers (sous-sol, rez-de-chaussée, étages et combles), qu’elles soient aménageables ou non. La SHOB se calcule jusqu’au nu extérieur des murs, c’est-à-dire qu’elle prend en compte l’épaisseur des murs. Elle inclut l’ensemble des surfaces couvertes, closes ou non closes, incluant donc les balcons, toitures-terrasses, loggias et coursives.
Les seules surfaces à exclure de la SHOB sont les parties non couvertes (terrasses), les vides et trémies et les marches d’escalier.
C’est la « projection verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs inclus ». Elle inclut donc les porches, des débords à piliers mais pas les débords de toiture, ni les terrasses de plain-pied.
Déterminé sur le territoire communal par le Plan d’Occupation des Sols (POS) ou le Plan Local d'Urbanisme (PLU), le coefficient d’occupation des sols (COS) est un ratio qui détermine la surface SHON constructible sur un terrain donné. Ainsi, si un terrain de 200 m² bénéficie d’un COS de 0,7, la SHON réalisable sur ce terrain est de 140 m². Aussi, quel que soit le nombre d’étages, la SHON ne devra pas dépasser 140 m². Certaines communes acceptent d’augmenter le COS en cas de construction basse consommation.
Appelé lambda, il est exprimé en W/m.°C ou W/m.K. Cette unité de mesure correspond au flux de chaleur traversant une paroi (ou un matériau) de 1 m² de surface et de 1 mètre d’épaisseur, dont les deux faces affichent une différence de 1 °C. Cette valeur permet de déterminer la propriété d’un corps à transmettre la chaleur. En clair, plus λ est élevé, plus le matériau est conducteur ; plus il est faible, plus le matériau est isolant.
Exprimée en m².°C/W (ou m².K/W). A l’inverse de λ, elle mesure la résistance d’un matériau aux flux thermiques, mais tient compte de l’épaisseur réelle du matériau (e) ou de la paroi ; ainsi R = e/λ. Le R est une valeur récurrente, fort utilisée pour caractériser les performances. Plus le R est grand, plus le matériau ou la paroi est isolant.
Le coefficient de transmission thermique (aussi appelé coefficient d’isolation thermique) s’exprime en W/(m².K) ou W/m².°C et détermine la déperdition de chaleur (exprimée en W) à travers une surface (exprimée en m²) en fonction de la différence de température (exprimée en K ou °C) de chaque côté de celle-ci. Le coefficient s’est imposé comme étant la valeur la plus efficace pour préciser les capacités des matériaux isolants. U=1/R, avec R résistance thermique.
Sur la base du U, différentes valeurs sont calculées :
Proportion de l’énergie solaire qui traverse le vitrage, en %.
mesurée en W/m². L’inertie d’un matériau, d’un mur ou d’un bâtiment correspond à la capacité à accumuler la chaleur, par effet de masse. Une qualité qui dépend, notamment, de la masse volumique de ce matériau (poids d’un matériau par rapport à son volume).
Le DPE désigne le Diagnostic de Performance Energétique qui est un diagnostic thermique réalisé par un professionnel obligatoire pour toute vente ou location de maison ou appartement. Le DPE donne un état thermique de l’habitat par une étiquette énergie (classement de A à G) et une étiquette climat (quantité de gaz à effet de serre GES) et recommande des actions d’économie d’énergie. Cette performance est exprimée en kWh d’énergie primaire par m² de surface habitable (SHAB), pour 3 usages (chauffage, production d’eau chaude sanitaire et refroidissement), et par an. Le DPE est valable 10 ans, mais n’a qu’une valeur informative.
mesurée en m³/h.m², elle permet d’établir le débit des fuites dans un bâtiment. Ces fuites, dues à des défauts d’étanchéité, sont mesurées en volume par rapport à une surface donnée (enveloppe en France) et en un temps donné. En France, pour repérer et mesurer ces fuites, le bâtiment est mis sous pression à 4 Pascals (q4), en Allemagne, ce débit est mesuré sous 50 Pascals (n50).
Exprimée en °C, cette température est calculée en fonction des caractéristiques d’un bâtiment et de la zone climatique où il se situe. Cette valeur sert en priorité pour améliorer le confort d’été. Elle doit être comparée à Tic ref, valeur théorique d’un bâtiment analogue.
Un test qui vise à déterminer l’étanchéité à l’air d’un bâtiment. Il consiste à insuffler de l’air en surpression à 50 Pa et d’en mesurer les déperditions. Une maison passive ne doit pas avoir une valeur de déperdition de plus de 0,60 par heure. C’est à dire qu’en une heure, moins de 0,6 de son volume d’air doit s’en échapper accidentellement...
Le Passive House Planning Package est un logiciel qui permet non seulement de concevoir l’habitation pour s’assurer qu’elle respectera les très faibles consommations énergétiques recherchées, mais en plus c’est aussi l’outil de validation de la construction, qui sert de base pour l’attribution du label passif.
Pour certains bâtiments, notamment ceux situés en zone de bruit des aéroports ou des voies rapides, il peut s’avérer nécessaire d’installer des systèmes actifs de refroidissement pour assurer un bon confort thermique d’été alors que les fenêtres sont fermées. Ces bâtiments, s’ils sont munis d’un tel système de refroidissement, ont alors le droit de figurer en catégorie « CE2 ». Tous les autres bâtiments sont dits de catégorie « CE1 ».